Portail Guide

Classification de l’hyperkaliémie

L’hyperkaliémie est rare aux stades G1 et G2 et son incidence augmente aux stades G3 à G5. Parmi les facteurs favorisants, les médicaments sont au premier plan [tels que les inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), les antagonistes du récepteur à l’angiotensine 2 (ARA2), les antagonistes du récepteur aux minéralocorticoïdes (ARM), etc.], et une alimentation riche en potassium (en particulier sels de régime ou aliments transformés).

L’hyperkaliémie est classée en hyperkaliémie légère (5,0 à 5,9 mmol/L), hyperkaliémie modérée (6 à 6,4 mmol/L), en l’absence de signes ECG évocateurs, et hyperkaliémie sévère (≥ 6,5 mmol/L) (avis d’experts [8]) (Tab. I).


Une hyperkaliémie persistante peut être définie par la récurrence d’un épisode d’hyperkaliémie deux fois ou plus au cours d’une année, malgré le recours dans la même année aux résines chélatrices ou aux diurétiques.


Tableau I. Classification de l’hyperkaliémie en fonction de la concentration de potassium (d’après Clase et al., 2020 [8]). *5,0 ou limite supérieure de la plage normale.



<< Facteurs de risque d’hyperkaliémie >> Gestion de l’hyperkaliémie
Avec le soutien de l’Association nationale des infirmiers en pratique avancée (ANFIPA) et du Club des jeunes néphrologues (CJN)


Avec le soutien insitutionnel de Bayer