Plusieurs conditions fréquentes peuvent augmenter le risque d’hyperkaliémie : le diabète, l’IRC, l’insuffisance cardiaque, certains médicaments, une alimentation riche en potassium (K) et l’utilisation de substituts du sel à base de chlorure de potassium (KCl).
L’hyperkaliémie est généralement définie comme une concentration de potassium plasmatique supérieure à 5,0 mmol/L
Des facteurs pré-analytiques peuvent augmenter artificiellement le potassium :
• type de prélèvement : sur tube sec (sérum), le relargage de potassium par les plaquettes entraîne une augmentation du potassium sérique de 0,5 mmol/L ;
• les conditions de prélèvement : traumatisme mécanique, aiguille de petit calibre, garrot trop serré ou trop longtemps, exercice physique… ;
• temps pré-analytique trop long (prélèvement à domicile…).
Un taux de potassium anormal s’interprète avant tout en fonction du contexte clinique, des conditions pré-analytiques de prélèvement.
Attention aux normes fournies par les laboratoires : pour les [K] > 4,
K sérique = K plasmatique + 0,5 mmol/L.
En fonction du modèle d’automate utilisé, les normes plasmatiques peuvent différer de l’ordre de 3,4-4,5 en plasma et 3,5-5,1 pour le sérum.