Le résultat doit être exprimé en « rapport albuminurie sur créatininurie » (RAC) exprimée en mg/g ou mg/mmol (Fig. 4). En fonction du contexte clinique2 (diabète, hypertension artérielle, maladie rénale chronique, médicaments néphrotoxiques, maladie cardiovasculaire athéromateuse, insuffisance cardiaque…), le biologiste médical pourra réaliser et coter à son initiative la créatininurie.
Figure 4. Valeurs normales de l’albuminurie et seuils de l’albuminurie modérée et sévère.
RAC : rapport albuminurie sur créatininurie.
Le RAC a une valeur pronostique rénale et cardiovasculaire. Il est aussi une cible thérapeutique et une diminution du RAC diminue le risque d’insuffisance rénale et de maladies cardiovasculaires (Fig. 5).
Figure 5. Risque cardiovasculaire en fonction du rapport albuminurie sur créatininurie (RAC) (en mg/g) (d’après Matsushita et al., 2015 [6] et Fox et al., 2012 [7]).
HR : hazard ratio ; IC : insuffisance cardiaque ; CV: cardiovasculaire.
2 Haute Autorité de santé. Guide du parcours de soins – Maladie rénale chronique de l’adulte (MRC). HAS, 2023.