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Gestion de l’hyperkaliémie

La règle 45/4,5 (DFGe de base ≤ 45  mL/min/1,73  m² et potassium sérique > 4,5 mmol/L sous diurétiques à doses adéquates) permet de prédire un risque d’hyperkaliémie multiplié par 4 à 8 sous bloqueurs du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA).

Chez les patients présentant un risque d’hyperkaliémie, il est recommandé de mesurer la kaliémie avant et 2 semaines après le début de chaque titration des bloqueurs du SRAA [8] (Fig. 9).

L’hyperkaliémie associée à l’utilisation de traitements tels que les IEC, les ARA2 ou les ARM est souvent contrôlée par la réduction des apports alimentaires en potassium, l’utilisation de résines et les diurétiques. Cette démarche semble préférable à la diminution et/ou l’arrêt des médicaments néphro- et cardioprotecteurs qui devrait être une stratégie de 2e intention (Fig. 9).

La variation rapide du taux de potassium est un élément crucial à prendre en compte dans l’impact clinique d’une dyskaliémie.


Figure 9. Conduite à tenir devant une hyperkaliémie : l’hyperkaliémie ne doit pas être un facteur limitant de l’instauration ou du maintien des traitements cardio-néphro-protecteurs !




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