• Chez les patients présentant une forme mono ou oligoarticulaire peu sévère, les antalgiques et les AINS peuvent être utilisés. Concernant ces derniers, leurs effets indésirables justifient une utilisation en cures courtes,notamment chez les patients ayant des comorbidités rénales, hépatiques ou cardiovasculaires.
• En cas de forme axiale du rhumatisme psoriasique, les AINS sont recommandés en première ligne thérapeutique.
• Pour les arthrites périphériques : en étudiant la balance des bénéfices et des risques, la corticothérapie orale, sur une courte période et à petites doses, est une option envisageable selon EULAR et GRAPPA [25, 26]. Cependant, la crainte d’un effet rebond et/ou l’aggravation du psoriasis en limite l’usage.
• En cas de tendinobursite ou de synovite isolée, les traitements locaux à base de dérivés cortisoniques ne doivent en revanche pas être négligés.