La rosacée est une maladie inflammatoire et vasculaire, touchant le visage, avant tout chez l’adulte après 30 ans. Elle est caractérisée surtout par une rougeur centrofaciale permanente variable dans son intensité. Sa physiopathologie est très complexe et il y a encore beaucoup de questions non résolues. La rosacée étant principalement caractérisée par un visage rouge, elle entraîne un préjudice qui va au-delà de l’esthétique : elle altère la qualité de vie et les relations avec les autres. De plus, elle s’accompagne de nombreux signes fonctionnels témoignant de l’état de peau (très) sensible.
Ainsi, la demande thérapeutique est forte, car personne ne veut avoir le visage rouge, couleur qui est toujours associée à des émotions négatives ou des situations désagréables et entraînant une stigmatisation [1]. La prise en charge est assez complexe et nécessite de multiples éléments et adaptations thérapeutiques.