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2. Peut-on classer les différentes formes de la rosacée ?

On a longtemps parlé de stades dans la rosacée, conception obsolète, puis on a ensuite défini des sous-types : érythémato-télangiectasique, papulopustuleux, hypertrophique et oculaire. En réalité, la démarche est d’abord le diagnostic, puis la réponse à la demande thérapeutique, qui s’affranchit totalement des formes cliniques. On a maintenant une approche simple, dite phénotypique, dans laquelle on décline les éléments constatés à l’examen (voir plus loin) et les signes fonctionnels qui peuvent être très importants : sensation de sécheresse, picotements, sensation de brûlures, douleurs cutanées, sensation de chaleur, peau sensible [2].

La thérapeutique correspond point par point à ces différents éléments : il n’y a pas un traitement global de la rosacée, malheureusement, mais une réponse thérapeutique algorithmique à chacun des signes.

Parmi les signes deux sont des critères diagnostiques à eux seuls : l’érythème centrofacial permanent d’intensité éventuellement variable et le rhinophyma. Les autres sont déclinés en signes majeurs et signes mineurs. Les signes majeurs (ex. : papulopustules) ne permettent pas à eux seuls de poser le diagnostic car des lésions identiques sont vues aussi dans l’acné ou d’autres maladies faciales.

Le diagnostic de la rosacée reste malgré tout difficile et l’avis d’un dermatologue est très souvent requis. Le diagnostic est principalement clinique.




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