L’autogreffe désigne la restauration hématopoïétique par greffe des propres cellules souches du patient après un conditionnement par hautes dosesde chimiothérapie.
L’objectif est d’obtenir un effet antitumoral tout en diminuant la toxicité hématopoïétique et la durée d’aplasie.
Cette stratégie thérapeutique consiste à recueillir les cellules souches périphériques du patient après avoir obtenu la rémission complète ou partielle de sa pathologie [9] et à les lui réinjecter après un conditionnement myélo-ablatif.
L’acte thérapeutique est donc ici la chimiothérapie à fortes doses, et l’autogreffe ne constitue qu’un acte destiné à en diminuer la toxicité et le risque vital.
Après avoir obtenu la rémission complète ou partielle, le patient reçoit une chimiothérapie de mobilisation des cellules souches associées à des facteurs de croissance hématopoïétiques [9] ou des facteurs de croissance seuls afin de stimuler sa moelle osseuse et de favoriser une libération des cellules souches en périphérie (CSP)où elles sont alors recueillies par cytaphérèse. Puis les cellules sont congelées dans l’azote liquide dans l’attente de la réinjection [10].
L’autogreffe peut soit faire partie de la stratégie thérapeutique d’une pathologie, soit être un recours en cas de rechute [9].