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6. Le lymphome hodgkinien

La maladie de Hodgkin est une prolifération maligne généralement ganglionnaire,

caractérisée par la présence de cellules de Reed-Sternberg.


Il s’agit de l’un des cancers les plus curables, qui nécessite une adaptation des traitements aux facteurs pronostiques afin de guérir le plus grand nombre de patients tout en limitant les complications à long terme.


Diagnostic/signes cliniques[1]


Adénopathies superficielles (cervicales, sus-claviculaires, axillaires)

Signes généraux: hyperthermie, amaigrissement, sueurs nocturnes, asthénie, prurit

Facteurs favorisants : infection à EBV, infection à VIH

Le diagnostic se fait à partir de la biopsie ganglionnaire (données histopathologiques avec étude immuno-histochimique).


Classification


La classification d’AnnArbor [Tableau VI] permet d’évaluer le stade de la pathologie et d’orienter la stratégie thérapeutique.


Stratégies thérapeutiques [1]


La stratégie est adaptée en fonction des résultats des scores pronostiques tels que le score d’Hasenclever [32].

La stratégie thérapeutique comprend plusieurs phases de poly- chimiothérapie associées plus ou moins à la radiothérapie pour les formes localisées. L’autogreffe et l’allogreffe se discutent en cas de rechute.

Le lymphome de Hodgkin est un type de lymphome particulier. Il atteint surtout les patients jeunes mais il s’agit d’une maladie de bon pronostic et la survie sans maladie est longue.

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Avec le soutien institutionnel des laboratoires Janssen