Hémopathie maligne faisant partie du groupe des syndromes myéloprolifératifs.
La leucémie myéloïde chronique (LMC) est caractérisée par la présence d’un marqueur chromosomique : le chromosome de Philadelphie (Ph1) qui correspond à la translocation (9;22) et au transcrit de fusion Bcr-Abl.
Le diagnostic repose sur les critères cliniques et biologiques suivants :
• Splénomégalie
• Signes généraux non spécifiques
• Hyperleucocytose avec myélémie (myéloblastes, myélocytes, promyélocytes, métamyélocytes)
• Thrombocytose
Dans cette pathologie, les scores pronostiques de référence qui permettent de réaliser des sous-groupes de patients et orientent la stratégie thérapeutique sont les scores de Sokal et de Hasford.
Il prend en compte différents facteurs tels que l’âge, le sexe, la taille de la rate et les paramètres sanguins (% de blastes circulants, numération plaquettaire, hématocrite).
Il prend en compte différents facteurs tels que l’âge, la taille de la rate et les paramètres sanguins (% de blastes circulants, numération plaquettaire, % de polynucléaires basophiles et acidophiles).
La stratégie thérapeutique de référence à ce jour est l’administration d’inhibiteurs de tyrosine kinase de 1re ou de 2e génération par voie orale, à vie, permettant l’obtention de réponses hématologiques, cytogénétiques et moléculaires rapides et durables.
L’allogreffe de cellules souches hématopoïétiques reste recommandée chez les patients jeunes en phase accélérée ou en transformation aiguë [1].