Facteurs pathogéniques

Le modèle pathogénique de la DA a profondément évolué depuis une vingtaine d’années. Les hypothèses originales proposaient pour facteur pathogénique initiateur une réponse immune médiée par l’immunoglobuline E (IgE). Par la suite, l’élément initiateur de la maladie était supposé être l’altération de la barrière cutanée (modèle outside-in) ou bien une activation immunitaire anarchique (modèle inside-out).

Désormais, nous savons que plusieurs voies immunitaires peuvent se superposer. Ainsi, l’altération de la barrière cutanée et l’emballement de la réponse immunitaire sont également nécessaires au développement de la DA. À ces deux facteurs s’ajoutent d’autres éléments, notamment le prurit, phénomène médié par le système nerveux central et périphérique, et les micro-organismes. De l’interconnexion entre tous ces éléments résulte la DA,que l’on peut ainsi considérer comme une maladie hétérogène, caractérisée par des phénotypes et des endotypes multiples.